Gestes d’air et de pierre

Parcours à travers l’œuvre – psychanalytique, philosophique et, en un sens, poétique – de Pierre Fédida, ce livre interroge la façon dont une pensée de l’absence se devait de produire une théorie des rapports entre corps, parole, souffle et image une théorie du “ souffle indistinct de l’image ”.
C’est une approche de paradoxes. C’est la surprise de découvrir les affinités de l’air et de la pierre, de la danse et de la sépulture, de l’art et de la généalogie. C’est une façon de s’interroger sur la respiration du temps dans l’image.

‑‑‑‑‑ Table des matières ‑‑‑‑‑

Accentuer la vérité – L’inspiré – Orifices sensibles – Crises d’asthme et odeurs du temps perdu – Pensée de l’absence et poétique de l’air – Dire, souffler la tempête – Refuser de reclore – L’intervalle : l’entre et l’antre – De l’objet à l’objeu – La danse éclaire le deuil – Vent qui prend forme – Respiration et hallucination – Formants, souffle, émotions – Respirs et esprits – Clinique de l’air – Naissance, coït, sommeil, agonie – Le thymos grec – Survivances : le temps respire – Épos anachronique et réminiscent – Souffle de la voix et souffle de l’image – L’aura chantée – Neumes – Compositions de souffles – Rêve, parole, image – L’image, souffle indistinct – Une empreinte de la parole des morts – Air et pierre – L’entre blanc et l’antre noir –  Les miroirs n’y feront rien...  – Aria et matière des images – Auraï de marbre et de vent – L’œuvre de sépulture : air de la danse et pierre du tombeau – Dichtung : poésie et densification – Montrer : essouffler le langage – L’émanation des ancêtres – La généalogie maternelle de l’image – L’indistinct, l’immanent