Nathalie Sarraute
Tropismes
1957
144 pages
ISBN : 9782707301253
14.00 €
* Réédition dans la collection de poche double
* Dans cette nouvelle édition, Nathalie Sarraute a retranché un chapitre de la première version, publiée par les Éditions Denoël en 1939, pour en ajouter six nouveaux. Les tropismes, a expliqué l'auteur " ce sont des mouvements indéfinissables, qui glissent très rapidement aux limites de notre conscience ; ils sont à l'origine de nos gestes, de nos paroles, des sentiments que nous manifestons, que nous croyons éprouver et qu'il est possible de définir.. ” Vingt-quatre petits tableaux d'oscillations intérieures presque imperceptibles à travers clichés, lieux communs et banalités quotidiennes : vingt-quatre petits récits serrés, où il n'y a plus de trame alibi, plus de noms propres, plus de personnages , mais seulement des “ elle ” et “ il ” , des “ ils ” et “ elles ”, qui échangent leur détresse ou leur vide au long de conversations innocemment cruelles ou savamment féroces. “ Tropismes contient les éléments dont, ensuite, Nathalie Sarraute tirera parti : textes très courts où une conscience jamais nommée, simple référence impersonnelle. s'ouvre ou se rétracte à l'occasion d'une excitation extérieure, recevant la coloration qui permet de l'entrevoir .
Gaétan Picon
ISBN
PDF : 9782707324191
ePub : 9782707324184
Prix : 6.49 €
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Un livre inestimable dans la mesure où il renouvelle et enrichit la psychologie romanesque, ce que l'on ne croyait plus possible après Marcel Proust. Il est peu d'auteurs vivants que j'admire autant que Nathalie Sarraute. Chacune de ses lignes est précieuse.
Claude Mauriac (Le Figaro, 1957)
Madame Sarraute cherche très légitimement autre chose que le déjà vu et le déjà dit.
Émile Henriot (Le Monde, 1957)
Tropismes, qui porte jusqu'à ses dernières conséquences la critique du roman traditionnel, possède une puissante plénitude.
Gaétan Picon (Mercure de France, 1957)
Il n'est pas exagéré d'affirmer qu'il y a dans ce très riche volume l'expression d'une expérience humaine à bien des égards fondamentale.
Jacques Howlett (Les Lettres Nouvelles, 1957)
L'œuvre de Nathalie Sarraute, parfois difficile, situe parfaitement la tendance la plus évoluée du roman moderne.
Jean-Claude Ibert (La Nouvelle Gazette, Bruxelles, 1957)
Le monde de Nathalie Sarraute, c'est le monde importun où l'on attend sans fin que “ cela ” passe : la visite, la conversation, le jour ou la nuit, la misère... Nous ne manquons pas de talents. Mais les écrivains de race sont rares. Nathalie Sarraute est pour moi un écrivain de race.
Yvon Belaval (La N.R.F., 1957)
Le meilleur livre de Nathalie Sarraute.
Alain Bosquet (Preuves, 1957)