Critique

Critique n° 851 : Rousseau, de Staël, Constant

2018
96 pages
ISBN : 9782707344571
12.00 €

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D’ordinaire, c’est deux à deux qu’on les associe : Germaine de Staël à Jean-Jacques, parce qu’elle fut sa fervente lectrice et lui consacra son premier ouvrage ; Benjamin Constant à Germaine de Staël, parce qu’elle fut son Mentor et que leur couple intellectuel suscita la même fascination que, cent-cinquante ans plus tard, celui formé par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Mais c’est comme une triade que nous les redécouvrons grâce à une très riche actualité éditoriale : nouvelles éditions critiques, publication de correspondances, monographies diverses, biographie de Germaine de Staël au moment même où celle-ci entre dans la Pléiade, parution dans une collection de poche des Journaux de Constant, etc.
Ces trois Robinsons suisses de la pensée française, dont l’île fut l’Europe entière, Jean-Claude Bonnet, Jean-Marie Roulin et Martin Rueff nous les présentent, tels que ces publications en renouvellent les figures ; et Céline Spector, dans un entretien, les replace dans la double perspective du long XVIII^e siècle ouvert par Montesquieu et d’une réflexion toute contemporaine sur la philosophie politique et morale.

Sommaire

Jean-Marie ROULIN : Germaine de Staël, une dialectique des passions

Jean-Claude BONNET : Le « fichu » Journal de Benjamin Constant

Martin RUEFF : Rousseau à la lettre près

ENTRETIEN

Céline SPECTOR : Libéralisme et républicanisme à l’épreuve de l’histoireIrène SALAS : Sade lyrique. Un opéra dans le boudoir

Jérôme Lamy : La mort en tête. La conversion sacrificielle de Robert Hertz

NOTE

François NOUDELMANN : Robert Harvey. Hétérotopies en partage

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