Jean-François Lyotard (Versailles, 1924 - Paris, 1998). Agrégé de philosophie en 1950, nommé d'abord en Algérie au lycée de Constantine (1950-52), il devient assistant à la Sorbonne en 1959 et maître assistant à Paris X-Nanterre en 1966. À partir de 1973, il est professeur à Paris-VIII, ainsi que dans diverses universités américaines. Il succède à Jacques Derrida à la présidence du Collège international de philosophie (1984-86). En 1954, il avait adhéré au groupe Socialisme ou barbarie fondé en 1949 par Claude Lefort et Cornelius Castoriadis, et des militants issus du trotskisme. Lors de la scission du groupe en 1964, il participe à la fondation de Pouvoir ouvrier, qu'il quitte en 1966. À Nanterre, en 1968, il participe aux activités du Mouvement du 22 mars .
Bibliographie (extrait) :
* La Phénoménologie (Presses universitaires de France, Que sais-je ? n°625, 1954 ; nouvelle édition, 1967).
* Discours, figure. Un essai d’esthétique (Klincksieck, 1971 ; nouvelle édition, 1985, 2002).
* Dérive à partir de Marx et Freud (U.G.E., 10-18 n°754, 1973 ; avec une préface inédite de l’auteur, Galilée, 1994).
* Les dispositifs pulsionnels (U.G.E., 10-18 n°812, 1973 ; Christian Bourgois, 1980 ; Galilée, 1994).
* Économie libidinale (Minuit, 1974).
* Les Transformateurs Duchamp (Galilée, 1977).
* Instructions païennes (Galilée, 1977).
* Récits tremblants, illustrations de Jacques Monory (Galilée, 1977).
* La Condition postmoderne. Rapport sur le savoir (Minuit, 1979).
* Au juste. Conversation avec Jean-Loup Thébaud (Christian Bourgois, 1979).
* Rudiments païens (U.G.E., 10-18 n°1187, 1978).
* Le Mur du pacifique, dans Michel Vachey, Toil (Christian Bourgois, 1975 ; Le Mur du pacifique, Galilée, 1979).
* Daniel Buren. Les couleurs, les formes, Jean-François Lyotard, Jean-Hubert Martin, Benjamin Buchloch (Centre Georges Pompidou, 1981).
* Sur la constitution du temps par la couleur dans les œuvres récentes d’Albert Aymé (Traversière, 1981).
* Monory (Maeght, Derrière le miroir 244, 1981).
* Le Différend (Minuit, 1984).
* L’Assassinat de l’expérience par la peinture, Monory (Le Castor astral, 1984).
* L’Histoire de Ruth, Ruth Francken, Jean-François Lyotard (Le Castor astral, 1984).
* Tombeau de l’intellectuel et autres papiers (Galilée, 1984).
* Une partie de peinture, illustrations Henri Maccheroni (Casa Usher, 1986).
* L’Enthousiasme. La critique kantienne de l’histoire (Galilée, 1986 ; L.G.F., Le Livre de poche. Biblio essais n°4208, 1995).
* Le Post-Moderne expliqué aux enfants. Correspondance 1982-1985 (Galilée, 1986).
* Que peindre ? Adami, Arakawa, Buren (La Différence, 1987).
* Heidegger et les juifs (Galilée, 1988).
* L’Inhumain. Causeries sur le temps (Galilée, 1988).
* La Guerre des Algériens. Écrits 1956-1963 (Galilée, 1989).
* Pérégrinations. Loi, forme, événement (Galilée, 1990).
* Leçons sur l’analytique du sublime (Galilée, 1991).
* Lectures d’enfance (Galilée, 1991).
* Moralités postmodernes (Galilée, 1993).
* Signé Malraux (Grasset, 1996).
* Flora danica. La sécession du geste dans la peinture de Stig Brogger (Galilée, 1997).
* Corinne Filippi, photographies, texte de Jean-François Lyotard et Nicole Vitré (Du Paysage, 1997).
* Parce que la couleur est un cas de la poussière. Pastels de Pierre Skira (Galerie Patrice Trigano, 1997).
* Chambre sourde. L’anti-esthétique de Malraux (Galilée, 1998).
* La Confession d’Augustin (Galilée, 1998).
* Jean-Luc Parant. Les yeux, les boules, les boules, les yeux, texte de Nadine Gomez-Passamar, Jean-François Lyotard, Jean-Luc Parant (Réunion des musées nationaux, 1999).
* Misère de la philosophie (Galilée, 2000).
* Pourquoi philosopher ? (PUF, 2012).
* Logique de Levinas (Verdier, 2015).