Rien n’exige une attention plus éveillée que la lecture de récits issus du sommeil : il s’y passe à tout moment quelque événement inattendu, à la fois évident et indéchiffrable, infiniment proche et désespérément étranger.
François Damian a noté au matin, durant trois ans de sa vie, ses rêves de la nuit. Nous sommes confrontés ici à une forme de littérature inédite, partagée entre la confiance que nous inspire l’écriture et notre méfiance à l’égard d’une composition apparemment bien hasardeuse. Jusqu’au moment où nous nous apercevons que l’histoire s’est faite sous nos yeux à l’insu de celui qui nous la racontait.