Carl von Clausewitz
De la guerre
Texte intégral
Traduit de l’allemand par Denise Naville
Préface de Camille Rougeron
Introduction par Pierre Naville
1955
Collection Arguments , 760 pages, 4 cartes
ISBN : 9782707301079
39.80 €
L’ouvrage fondamental de la philosophie de la guerre – classique, révolutionnaire ou autre – est présenté ici dans sa première traduction intégrale et exacte en français. S’inspirant de la pensée de Machiavel et de Montesquieu, de Kant et de Fichte, la méthode de Clausewitz s’apparente à la dialectique logique et historique de Hegel et de Marx ; elle a profondément influencé la stratégie et la tactique politiques et militaires de Lénine et de Mao Tsétoung. Dévoilant les faiblesses de l’offensive pour montrer la puissance de la défensive, elle nous apprend aussi à subordonner la guerre à la politique et à la totalité des conflits humains et sociaux.
Clausewitz a inspiré ceux qui ont gagné les guerres et les révolutions et s’est vengé de ceux qui, en le négligeant, les ont perdues. Qu’en fera l’avenir de son enseignement ?
‑‑‑‑‑ Table des matières ‑‑‑‑‑Préface : Actualité de Clausewitz – Introduction : Carl von Clausewitz et la Théorie de la Guerre – Note de l’éditeur – Trois notes de Clausewitz sur De la Guerre – Préface de l’auteur
Première partie
Livre I : La nature de la guerre. Chapitre I. Qu’est-ce que la guerre ? – Chapitre II. La fin et les moyens dans la guerre – Chapitre III. Le génie guerrier – Chapitre IV. Du danger en guerre – Chapitre V. De l’effort physique en guerre – Chapitre VI. Le renseignement en guerre – Chapitre VII. La friction en guerre – Chapitre VIII. Conclusions du Livre I
Livre II : La théorie de la guerre. Chapitre I. Division de l’art de la guerre – Chapitre II. Sur la théorie de la guerre – Chapitre III. Art de la guerre ou science de la guerre – Chapitre IV. Méthodisme – Chapitre V. La critique – Chapitre VI. À propos des exemples
Livre III : De la stratégie en général. Chapitre I. Stratégie – Chapitre II. Les éléments de la stratégie – Chapitre III. Grandeurs morales – Chapitre IV. Les principales puissances morales– Chapitre V. Vertu guerrière de l’armée – Chapitre VI. L’intrépidité – Chapitre VII. Persévérance – Chapitre VIII. La supériorité numérique – Chapitre IX. La surprise – Chapitre X. La ruse – Chapitre XI. Réunion des forces dans l’espace – Chapitre XII. Réunion des forces dans le temps – Chapitre XIII. La réserve stratégique– Chapitre XIV. Économie des forces – Chapitre XV. L’élément géométrique – Chapitre XVI. Sur la suspension de l’acte de guerre – Chapitre XVII. Du caractère de la guerre moderne– Chapitre XVIII. Tension et repos (La loi dynamique de la guerre)
Livre IV : L’engagement. Chapitre I. Aperçu général – Chapitre II. Caractère de la bataille moderne – Chapitre III. L’engagement en général – Chapitre IV. L’engagement en général (suite) – Chapitre V. Signification de l’engagement – Chapitre VI. Durée de l’engagement – Chapitre VII. La décision de l’engagement – Chapitre VIII. Consentement des deux partie à l’engagement – Chapitre IX. La bataille principale. Sa décision – Chapitre X. La bataille principale. Les effets de la victoire – Chapitre XI. La bataille principale. L’usage de la bataille – Chapitre XII. Moyen stratégique d’utiliser la victoire – Chapitre XIII. Retraite après une bataille perdue – Chapitre XIV. L’engagement de nuit
Deuxième partie
Livre V : Les forces militaires. Chapitre I. Aperçu général – Chapitre II. Armée, théâtre de guerre et campagne – Chapitre III. Le rapport de force – Chapitre IV. Le rapport des armes – Chapitre V. Ordre de bataille de l’armée – Chapitre VI. Disposition générale de l’armée – Chapitre VII. Avant-garde et avant-postes – Chapitre VIII. Forme d’efficacité des corps avancés – Chapitre IX. – Les camps – Chapitre X. Les marches – Chapitre XI. Les marches (suite) – Chapitre XII. Les marches (suite) – Chapitre XIII. Les quartiers – Chapitre XIV. Le ravitaillement – Chapitre XV. Les bases d’opérations – Chapitre XVI. Les lignes de communications – Chapitre XVII. La contrée et le terrain – Chapitre XVIII. Les hauteurs dominantes
Livre VI : La défense. Chapitre I. Attaque et défense – Chapitre II. Rapports mutuels de l’attaque et de la défense en tactique – Chapitre III. Rapports mutuels de l’attaque et de la défense en stratégie – Chapitre IV. Caractère concentrique de l’attaque et excentrique de la défense– Chapitre V. Caractère de la défense stratégique – Chapitre VI. Étendue des moyens de la défense – Chapitre VII. Action réciproque de l’attaque et de la défense – Chapitre VIII. Méthodes de résistance – Chapitre IX. La bataille défensive – Chapitre X. Les forteresses – Chapitre XI. Les forteresses (suite) – Chapitre XII. La position défensive – Chapitre XIII. Positions fortifiées et camps retranchés – Chapitre XIV. La position de flanc – Chapitre XV. La défense en montagne – Chapitre XVI. La défense en montagne (suite) – Chapitre XVII. La défense en montagne (suite) – Chapitre XVIII. La défense des rivières et des fleuves – Chapitre XIX. La défense des rivières et des fleuves (suite) – Chapitre XX. La défense des marais. Les inondations – Chapitre XXI. La défense des forêts – Chapitre XXII. Le cordon – Chapitre XXIII. Clé de pays – Chapitre XXIV. Action contre un flanc – Chapitre XXV. Retraite à l’intérieur du pays – Chapitre XXVI. L’armement du peuple – Chapitre XXVII. Défense d’un théâtre de guerre– Chapitre XXVIII. Défense d’un théâtre de guerre (suite) – Chapitre XXIX. Défense d’un théâtre de guerre (suite). La résistance échelonnée– Chapitre XXX. La défense du théâtre de guerre quand on ne cherche pas de décision
Troisième partie
Livre VII : L’attaque. Chapitre I. Rapports de l’attaque et de la défense – Chapitre II. Nature de l’attaque stratégique – Chapitre III. Sur les objets de l’attaque stratégique – Chapitre IV. Force décroissante de l’attaque – Chapitre V. Le point culminant de l’attaque– Chapitre VI. Anéantissement des forces armées ennemies – Chapitre VII. La bataille offensive – Chapitre VIII. Le passage des fleuves – Chapitre IX. Attaque des positions défensives– Chapitre X. Attaque des camps retranchés – Chapitre XI. Attaque d’une chaîne de montagnes – Chapitre XII. Attaque des lignes en cordon – Chapitre XIII. La manœuvre – Chapitre XIV. Attaque des marécages, inondations, forêts – Chapitre XV. Attaque sur un théâtre de guerre au cas où l’on cherche une décision – Chapitre XVI. Attaque d’un théâtre de guerre sans décision – Chapitre XVII. Attaque des forteresses – Chapitre XVIII. Attaque des convois – Chapitre XIX. Attaque de l’armée ennemie dans ses quartiers – Chapitre XX. La diversion – Chapitre XXI. L’invasion – Chapitre XXII. Le point culminant de la victoire
Livre VIII : Le plan de guerre. Chapitre I. Aperçu général – Chapitre II. Guerre absolue et guerre réelle – Chapitre III. A. Cohésion interne de la guerre. B. Sur la grandeur du but de guerre et sur les efforts à fournir – Chapitre IV. Définition plus précise du but de la guerre. La défaite de l’ennemi – Chapitre V. Définition plus précise du but de la guerre (suite). But limité – Chapitre VI. A. Influence de l’objectif politique sur le but militaire. B. La guerre est un instrument de la politique – Chapitre VII. But limité. Guerre offensive – Chapitre VIII. But limité. La défense – Chapitre IX. -Le plan de guerre quand le but est la destruction de l’ennemi
Cartes
(L’Express, 1955)
« Le général von Clausewitz est le plus grand et le plus célèbre des théoriciens militaires. Il est mort en 1831 et De la Guerre, œuvre posthume, a été publié en 1832-1834. Dans cette œuvre fondamentale et devenue classique, les conflits entre États ont été étudiés au point de vue de l’histoire de la politique, de la stratégie, de la tactique et de l’économie. Cette édition est précédée d’une étude de M. Camille Rougeron sur “ l’actualité de Clausewitz ” et d’une introduction de M. Pierre Naville, qui dégage les principes philosophiques et historiques de sa “ théorie de la guerre ”.
Il en va de Clausewitz comme il en allait d’Aristote : tout le monde le cite, tout le monde veut l’avoir lu et tout le monde le lira. »
Roger Nimier (Bulletin de Paris, 1955)
« Pour la première fois, le plus génial théoricien militaire de tous les temps est traduit intégralement en français. Son livre expose les données militaires de l’Europe occidentale, si une guerre éclatait. »
Marcel Grégoire (Le Soir, Bruxelles, 1955)
« Cette édition est un événement considérable. »
Jean Savant (Arts, 1955)
« Cette édition, parfaitement réalisée, est appelée à un grand retentissement. »
Gilles Martinet (France-Observateur, 1955)
« En vérité, il est peu de lectures aussi importantes et aussi enrichissantes que celle de Clausewitz. »