La Crise de l’impérialisme

La crise actuelle a été longtemps considérée comme une récession conjoncturelle ou attribuée à la coïncidence fortuite d'événements. Il s'agit en réalité d'une crise structurelle de l'impérialisme.

Depuis que le capitalisme est devenu impérialisme, la domination des monopoles à l'échelle mondiale a permis de diviser la classe ouvrière au centre sur la base de l'idéologie social-démocrate, dans le même temps qu'elle étendait son exploitation aux peuples de la périphérie. Ainsi, dans le conflit fondamental qui oppose le capital au travail, c'est vers celle-ci que s'est déplacé l'accent. Même si pendant les deux périodes d'expansion que l'impérialisme a connues (1880-1914 et 1945-1970) les révisionnismes l'ont fait oublier, ce sont principalement les luttes anti-impérialistes qui ont déterminé une première période de crise, de guerres et de révolutions (1914-1945), comme elles ont mis un terme à la seconde expansion impérialiste. Ce sont ces luttes également qui ont avivé les conflits inter-impérialistes, et aujourd'hui l'action des pays pétroliers intervient d'une manière décisive dans l'évolution des rapports entre un impérialisme américain affaibli et les impérialismes européens et japonais rajeunis.

Une thèse qui prend le contre-pied des analyses économistes et occidentalo-centris tes dominantes.

Table des matières      

Introduction

Samir Amin, Une crise actuelle.

Alexandre Faire, Les conflits interimpérialistes dans la crise.

Gustave Massiah, Division internationale du travail et alliances de classe.

Mahmoud Hussein, Sur le rôle actif de la périphérie : l'exemple arabe.