Essais sur le langage

Venus d’horizons différents, de la philosophie, de la linguistique, de la neurologie, de la psychologie, les auteurs de ces Essais s’accordent sur quelques certitudes et se séparent selon des clivages qui dessinent le champ conceptuel à l’intérieur duquel se sont constituées les sciences modernes du langage.
Les questions qu’ils posent sont de celles que chaque génération est contrainte de se poser, bien qu’on les rencontre tantôt à l’intérieur et tantôt à l’extérieur de la linguistique : Qui parle ? Qu’est-ce que parler ? Et, sur un autre plan, quelle distance y a-t-il entre le fait du langage et la science que s’en donnent les hommes ?

‑‑‑‑‑ Table des matières ‑‑‑‑‑

Ernst Cassirer,  Le langage et la construction du monde des objets .
Albert Sechehaye,  La pensée et la langue ou comment concevoir le rapport organique de l’individuel et du social dans le langage ? .
W. Doroszewski,  Quelques remarques sur les rapports de la sociologie et de la linguistique : E. Durkheim et F. de Saussure .
Karl Bühler,  L’onomatopée et la fonction représentative du langage .
Antoine Meillet,  Sur le bilinguisme .
Prince N. Trubetzkoy,  La phonologie actuelle .
Edward Sapir,  La réalité psychologique des phonême .
Charles Bally,  Les notions grammaticales d’absolu et de relatif .
Charles Guillaume,  Immanence et transcendance dans la catégorie du verbe, esquisse d’une théorie psychologique de l’aspect .
Adhemar Gelb,  Remarques générales sur l’utilisation des données pathologiques pour la psychologie et ma philosophie du langage .
Kurt Goldstein,  L’analyse de l’aphasie et l’étude de l’essence du langage .